L’objectif de cette action éco-citoyenne est de mieux connaître la répartition de ces déchets, en déterminer les sources, identifier les zones prioritaires et proposer des mesures concrètes pour les éviter.
L’expédition Terre M’Eyre se déroulera durant quatre jours, sur deux tronçons : Commensacq > Pont de Saugnac (41 km) et Pont de Saugnac > Le Teich (46 km).
Chaque jour, les volontaires seront amenés à géo-référencer les déchets sur l’application Plastic Origins, de la fondation SurfRider, et à les ramasser. À l’issue de l’expédition, les déchets seront pesés, identifiés et stockés afin que leur source soit caractérisée plus finement. Des analyses microplastiques seront réalisées en parallèle afin de déterminer les flux.
L’année dernière, plus de 300 kg de déchets avaient été ramassés. [Voir aussi : retour en images sur l'expédition 2022]
> Nous recherchons des bénévoles pour participer à l'aventure. Contactez l'association La Pagaie Sauvage !
En savoir plus sur les partenaires de cette opération :
- Le Parc naturel marin du bassin d'Arcachon
- L'association La Pagaie Sauvage
- Le SAGE Leyre
Un partenariat qui s'inscrit dans la durée
Le Parc naturel régional des Landes de Gascogne et l'association La Pagaie Sauvage ont commencé à travailler ensemble dès 2019, pour une première expédition scientifique citoyenne sur la Leyre à la recherche des micro-plastiques, dans le cadre du projet de recherche Plascote.
Ce projet a donné naissance à un rés'Eau d'usagers, prestataires de canoë, pêcheurs, habitants qui ont participé régulièrement à des prélèvements dans l'eau de la Leyre, envoyés ensuite pour être analysés par les chercheurs partenaires. Un projet pédagogique avec les scolaires a également été mené avec l'association, et des temps de sensibilisation proposés au grand public.
Après 3 ans d'expérimentations, de prélèvements, et d'étude, les résultats du projet sont disponibles (non encore vulgarisés toutefois) sur le site de l'association : ici. Notons que la quantité de microplastiques dans la Leyre est assez faible et diffuse mais qu'ils sont bien présents partout sur le cours d'eau : une grosse marge de progrès et d'efforts collectifs en perspective !